Utiliser les données scientifiques pour renforcer l'argument

La transmission - traitement et charge virale

La compréhension de l'effet du traitement du VIH sur les risques de transmission du VIH s'est énormément améliorée au cours des dernières années. Les études suivantes montrent qu'un traitement anti-VIH efficace réduit le taux de VIH dans le sang, rendant ainsi la transmission du VIH très improbable.

Position ministérielle – L’effet du traitement des personnes vivant avec le VIH sur le risque de transmission sexuelle de l’infection

La position du ministère de la Santé et des Services sociaux au Canada. L’effet du traitement des personnes vivant avec le VIH sur le risque de transmission sexuelle de l’infection s’adresse aux personnes qui œuvrent dans le domaine de la prévention et du traitement de l’infection par le VIH ainsi qu’aux personnes vivant avec le VIH et à leurs partenaires.
Cette position est basée sur les données probantes. Elle énonce l’effet du traitement sur le risque de transmission de l’infection par le VIH lors des relations sexuelles orales, vaginales et anales.

Indétectable = non transmissible – Santé publique et suppression de la charge virale du VIH

Vingt ans de données prouvent l’efficacité du traitement contre le VIH pour réduire la transmission du virus. Cela signifie pour les personnes vivant avec le VIH qui suivent une thérapie antirétrovirale et dont le niveau du virus dans le sang est indétectable qu’elles présentent un risque négligeable de contamination du VIH lors d’un rapport sexuel.

« Swiss Statement » : bilan deux ans après

Une personne séropositive ne souffrant d’aucune autre maladie sexuellement transmissible et qui suit un traitement antirétroviral efficace ne transmet pas le virus par le biais de contacts sexuels. Telle est, en janvier 2008, l’affirmation de la Commission fédérale pour les problèmes liés au sida. Cette déclaration, rapidement connue mondialement sous le nom de «Swiss Statement», provoque initialement une vague d’opposition internationale alimentée par la crainte qu’elle sabote les stratégies de prévention actuelles. Deux ans plus tard, aucune conséquence néfaste du «Swiss Statement» n’est constatée. Au contraire, elle a pour mérite d’avoir encouragé des recherches pour des nouvelles méthodes de prévention avec un intérêt grandissant pour le traitement antirétroviral.

I = I : réalité scientifique vs criminalisation du VIH

Résumé d'une étude publiée en juin 2022 sur le site Taylor & Francis Online (d'après l'article original en anglais publié sur Aidsmap). L'étude qualitative a été menée en aout 2020 avec de longs entretiens via Zoom avec vingt hommes gays et séropositifs sous traitement avec une charge virale indétectable. Les participants étaient originaires de toutes les régions des États-Unis et âgés de 23 à 62 ans.

Le risque négligeable : Les résultats les plus récents de deux études continuent de montrer que le traitement antirétroviral et une charge virale indétectable constituent une stratégie de prévention du VIH hautement efficace

Les analyses provisoires de deux études importantes, soit HPTN 052 en 2011 et PARTNER en 2014, démontrent que la thérapie antirétrovirale efficace et une charge virale indétectable constituaient une stratégie de prévention du VIH hautement efficace pour les couples hétérosexuels et les couples d’hommes gais sérodifférents

Charge virale indétectable et risques résiduels de transmission du VIH: l’étude Partner

Présente et analyse les résultats intérimaires de l'étude européenne Partner. Réalisée auprès de couples sérodifférents qui n'utilisent pas systématiquement le préservatif et dont le partenaire séropositif est sous traitement antirétroviral et a une charge virale indétectable, elle avait pour objectif d'évaluer le risque de transmission sexuelle du VIH au sein de ces couples. Aucune transmission du VIH ne s’est produite au sein des couples inscrits à cette étude.

Enoncé de consensus canadien sur le VIH et sa transmission dans le contexte du droit criminel

Établit en termes clairs, concis et compréhensibles une opinion collective d'experts sur la transmission sexuelle du VIH, la transmission associée aux morsures et crachats, et le VIH en tant que maladie chronique gérable. Ecrit par six éminents cliniciens et scientifiques canadiens.

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Consensus d’experts : charge virale et risque de transmission du VIH

Un sous-comité d’experts a réalisé une revue de littérature portant sur le risque de transmission du VIH en présence d’une charge virale indétectable lors d’activités sexuelles vaginales, orales et anales. Déclare qu'un traitement antirétroviral (ARV) efficace qui abaisse la charge virale à un niveau indétectable réduit aussi de manière significative le risque de transmission du VIH.

Les personnes séropositives ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle

Revue d'études existantes pour montrer qu'une personne sépositive qui n'a pas d'autre infection sexuellement transmissible, qui a adhéré à son traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois pour arriver à obtenir une charge virale indétectable, et qui est suivi par un méedecin, ne peut pas transmettre le virus par le biais des rapports sexuels.

Indétectabilité et transmission du VIH au sein de couples sérodiscordants

Etude de cohorte (Opposites Attract observational cohort study) portant sur 358 couples homosexuels sérodiscordants recrutés entre 2012-2016. Résultats montrent que le traitement antirétroviral est efficace en termes de prévention chez les HSH.