Avance dix raisons pour lesquelles la criminalisation de l’exposition au VIH ou de sa transmission est une politique publique injuste et inefficace. Affirme qu’il est improbable que cette approche contribue à prévenir de nouveaux cas d’infection ou à réduire la vulnérabilité des femmes au VIH. En fait la criminalisation pourrait même nuire aux femmes et entraîner des répercussions néfastes pour la santé publique et les droits humains.
Introduction à la pénalisation du VIH
Pourquoi s'opposer à la pénalisation du VIH
La criminalisation de la transmission du VIH : une piètre politique de santé publique
Analyse la montée des poursuites pénales, traite du rôle du stigmate dans ces affaires et prend position contre la criminalisation.
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Les lois pénales influencent-elles les comportements à risque d’infection par le VIH? Une étude empirique
A observé que les individus qui pensaient que la loi exigeait d'avoir des rapports sexuels protégés ou de divulguer le statut sérologique, rapportaient des pratiques sexuelles tout aussi dangereuses que les individus qui ne le pensaient pas. La plupart des individus estimaient qu’il était mal d’exposer les autres au virus et qu’il était bien de divulguer son infection à ses partenaires sexuels. Ces convictions n’étaient pas influencées par leur perception de la loi ni par le fait de vivre dans un État ayant une telle loi ou non.
Droit criminel, sexe et non-divulgation du VIH : Pourquoi l’approche canadienne pose-t-elle problème ?
Donne un aperçu des raisons pour lesquelles la criminalisation du VIH est la mauvaise approche pour le Canada.
Prévention ou Pénalisation
Se penche sur l’aspect global de la criminalisation de la transmission du VIH et les impacts non souhaités de la criminalisation. Page 33
Tant de mal, si peu de bienfaits : une analyse mondiale de l’histoire et des effets néfastes de la pénalisation du VIH
Cet article montre que la pénalisation du VIH est un problème mondial qui va à l'encontre de la réponse au VIH fondée sur les droits humains adoptée dans les stratégies des Nations Unies depuis des décennies, et qu'elle ajoute au fardeau juridique et sociétal auquel sont confrontées les populations vulnérables. Elle est facilitée par des lois et un système pénal qui, dans de nombreux cas, n'ont pas suivi l'évolution de la science du VIH. Une compréhension de l'impact de la pénalisation du VIH peut permettre de s'assurer que les droits humains sont au centre des stratégies nationales de lutte contre le VIH.
La pénalisation de la transmission du VIH : la fin de la démocratie épidémiologique ?
L'article explore le concept de transmission intentionnelle du VIH, en particulier dans le contexte du barebacking, où les individus ont des rapports sexuels non protégés sans intention de nuire. L'auteur s'oppose à la criminalisation de la transmission volontaire et met l'accent sur le partage des responsabilités dans les relations sexuelles. En conclusion, l'article plaide pour une approche nuancée, envisageant des alternatives à l'emprisonnement, telles que des mesures de surveillance et de soutien social, tout en mettant en garde contre des actions juridiques hâtives et en soulignant l'importance de connaissances scientifiques actualisées dans l'évaluation des risques de transmission afin d'éviter la stigmatisation, la discrimination et les erreurs judiciaires.